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Texte d’orientation du congrès 2021

mardi 22 mars 2022, par Sud Éducation Gers

En décembre 2022, l’ensemble des agent-e-s (titulaires et non-titulaires) des 3 versants de la fonction publique (État, hospitalière, territoriale) voteront pour élire leurs représentant-e-s dans les instances (CSA, CAP, CCP...).
Ce scrutin déterminera la représentativité des organisations syndicales pour 4 ans.
Pour Sud Éducation, il s’agit d’un enjeu central : de notre résultat dans les comités sociaux d’administration (CSA, qui remplacement les Comités Techniques) nationaux dépend notre représentativité et le volume des droits syndicaux qui nous seront alloués. Dans un contexte d’attaques contre notre syndicalisme, notre absence de représentativité nationale dans le périmètre du ministère de l’Éducation Nationale nous fragilise y compris juridiquement sur notre capacité à agir.
Un slogan pour la campagne sera « Un syndicat actif, combatif et solidaire ». Nous maintenons pour cela la plupart des orientations de notre précédent congrès (https://www.gersudeduc.org/spip.php?article8).

Un syndicat actif

Cela passe par le développement de nos pratiques de terrain, par une réflexion sur notre communication et par une formation constante nous permettant de répondre aux problèmes quotidiens de nos collègues. Développer l’engagement et la syndicalisation, c’est en premier lieu se rendre plus crédibles et plus audibles.
Sur le terrain, nous poursuivons l’objectif de deux visites d’établissements du second degré dans l’année lors de nos tournées. Pour les établissements du premier degré, dans un premier temps les plus grosses écoles seront ciblées, les autres seront visitées selon l’actualité ou les disponibilités. Des campagnes (comme pour le RSST, les 10mn d’accueil) accompagneront la mise à jour des panneaux syndicaux.
Notre communication doit être plus efficace. Nous ne pouvons pas multiplier les supports ni les sujets. Le site Internet, les lettres OSTIC sont une priorité. Parallèlement, nous devons étoffer la liste des sympathisant.es pour communiquer régulièrement.
La formation est le dernier axe de développement. Elle s’articule :

  • en interne, en proposant aux adhérent.es un investissement dans notre syndicat. Pour atteindre cet objectif, la formation fédérale et la formation locale doivent privilégier les thèmes et les outils qui leur permettront de devenir militant.es,
  • en externe, en continuant les HIS dans les établissements à destination des collègues qui en font la demande.

Un syndicat combatif

La dégradation de nos conditions de travail est constante (télétravail, pression par les pairs...). Le discours du syndicat doit articuler les difficultés des collègues, localement, au quotidien, avec des revendications plus générales. Cette préoccupation doit être omniprésente dans nos expressions.
Le syndicat refuse le fichage des élèves et appelle les collègues à refuser d’émarger quand on assiste aux conseils de classe, aux réunions, aux formations. Il réaffirme également son refus d’imposer le tutorat, ainsi que la liberté et le droit de refuser les inspections/entretiens de carrière. Il appelle à ne pas remplir le cahier de texte électroniquement.
Le syndicat combattra sans relâche les sanctions disciplinaires injustifiées, et en particulier celles s’attaquant aux droits syndicaux, au droit de grève.
Le syndicat prône l’autogestion des établissements, par les travailleuses elles-mêmes, notamment en combattant la loi Rilhac, et les dérives d’abus de pouvoir qu’elle risque d’engendrer . Comme il est également essentiel de développer au niveau des enfants ce que nous revendiquons au niveau des adultes, le syndicat accompagnera aussi à la création de dynamiques et d’outils favorisant l’autogestion des classes par celles qui les vivent. Il soutiendra toutes les initiatives pédagogiques allant dans ce sens.

Un syndicat solidaire

Même si d’autres syndicats se sont emparés de ces thèmes, la précarité et l’inclusion font toujours partie de nos revendications. Mais notre ADN concerne surtout l’anti-hiérarchie, l’anti-sexisme, l’anti-fascisme, l’écologie, l’autogestion.

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